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Cinesnap |
(Lire les précisions de Christophe Dalla Riva et Jean-Marc Merazian, fondateurs de DM Intertainment, société éditrice de Cinesnap)
Le 2 septembre 2005, Cinesnap, service de location de DVD sur
Internet, se déclarait en cessation de paiement. Le 27 septembre,
le redressement était prononcé et la marque recapitalisée par
son actionnaire majoritaire, l'association de Business Angels Les Chevaliers d'Entreprise. La société DM Intertainment, éditrice du service Cinesnap, n'avait
alors que quelques mois pour convaincre. Le redémarrage du service
est intervenu à la mi-octobre 2005. Entre-temps, les abonnés
sont restés sans nouvelles, Cinesnap ne pouvant communiquer
sur sa situation avant le jugement du tribunal de commerce qui est intervenu en octobre 2005.
A l'origine de ces procédures, une friction entre les actionnaires
minoritaires, en la personne des deux fondateurs de Cinesnap Jean-Marc Merazian et Christophe Dalla-Riva, et les actionnaires majoritaires. Celle-ci a en effet conduit les gérants de l'époque
à refuser d'honorer les engagements financiers de la société contractées à l'égard
de La Poste. L'établissement public postal bloqua donc
tous les transferts de plis et paralysa de fait l'activité du
loueur de DVD en ligne.
Au lendemain de cette crise, l'objectif premier
de la nouvelle équipe dirigeante fut de rassurer les abonnés.
Elle a donc mis en place de nouvelles formules attractives et
proposée des dédommagements négociés au cas par cas aux clients lésés. Si la base d'abonnés
a nécessairement fondu, Cinesnap insiste aujourd'hui sur le
fait que cette décrue est d'autant plus importante, que quelques mois avant sa mise en cessation de paiement, le loueur de vidéos en ligne avait artificiellement gonflé sa base d'abonnés en proposant une offre d'essai de 1 euro
par mois.
De même, le partenariat conclu entre Cinesnap et AlloCine.fr
n'a pas été reconduit à l'initiative de Cinesnap qui a estimé
les conditions de renouvellement peu favorables. C'est aujourd'hui
Glowria qui a repris le flambeau auprès d'Allocine.fr.
Le loueur de DVD s'est fixé pour axe de développement à court terme d'étoffer
son catalogue, qui compte actuellement 8.000 titres disponibles, avec un point fort, les mangas japonais.
Les catégories visées sont les DVD musicaux et de concert, qui exigent des négociations serrées avec les éditeurs par crainte du piratage des oeuvres, ainsi
que les DVD de voyages. Cinesnap table désormais sur un développement maîtrisé
qui passe par une fidélisation de ses abonnés sur le long terme. Xavier Lescat, gérant de l'entité depuis le redressement, précise d'ailleurs que "le turn-over
constaté actuellement est de 2,5 %", ce qu'il qualifie de "très
faible". La plate-forme logistique de traitement des commandes n'est pas étrangère à ce succès puisque Cinesnap a été contacté récemment pour un éventuel transfert de technologie à destination d'une entreprise anglaise.
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Cinesnap |
Pour accompagner le redressement de la société, une campagne de communication online, ciblée et à destination
des cinéphiles est prévue dans le courant du second trimestre.
Pour l'heure, une campagne de référencement par achat de mots-clefs
commence à se mettre en place petit à petit. L'objectif étant de jouer sur le bouche à oreille. |