Si vous faites cette erreur dans votre déclaration vous n'échapperez pas à un contrôle fiscal
De nombreux contribuables font les mêmes erreurs chaque année dans leur déclaration de revenus. Si jusque-là ils n'ont pas été embêtés par le fisc, cette année, ils risquent un contrôle fiscal.
Dis-moi ce que tu déclares, je te dirais qui te contrôle. Tous les ans des milliers de ménages sont soumis à un contrôle fiscal. Raison principale : leur déclaration de revenus est faussée ou contient des incohérences. Or, dans de nombreux cas les erreurs sont involontaires, mais le fisc ne fait pas toujours preuve de clémence, notamment si la faute modifie le calcul de l'impôt sur le revenu dû par le contribuable.
En clair, une omission ou une sous-estimation de revenu, qu'elle soit volontaire ou non, peut coûter cher. De même qu'un oubli ou une simple erreur d'inattention. Il faut donc se montrer particulièrement vigilant, notamment à l'heure où des millions de contribuables français sont invités à remplir leur déclaration de revenus.
En effet, le fisc est particulièrement vigilant quant aux contribuables qu'il suspecte d'omettre ou de sous-estimer certains revenus dans leur déclaration. Si des manquements sont caractérisés, la majoration encourue peut atteindre 40% de l'impôt dû par le contribuable. Résultat, les personnes coupables vont payer presque une fois et demie leur impôt initial. Même si le droit à l'erreur existe pour les contribuables de bonne foi, le fisc n'est pas tendre avec ceux dont les erreurs impactent significativement le calcul de l'impôt.
Parmi les erreurs les plus fréquentes, on retrouve l'oubli de déclarer les loyers issus de la location d'un bien immobilier. Ces revenus sont soumis à l'impôt et doivent impérativement être mentionnés lors de la déclaration des revenus. Une autre erreur courante concerne l'omission de déclarer les revenus perçus via les plateformes de location meublée telles qu'Airbnb, Booking ou Abritel. Ces dernières sont tenues de transmettre à l'administration fiscale le nombre de nuitées réalisées et le montant perçu, le fisc peut donc aisément identifier les contribuables ne respectant pas les règles.
Le cumul d'une pension alimentaire et d'un enfant à charge constitue également une incohérence flagrante. Si le rattachement d'un enfant à son foyer permet de bénéficier d'un avantage fiscal, il n'est pas possible de déduire en plus la pension alimentaire versée à ce même enfant.
Une autre erreur fréquente concerne également le prélèvement forfaitaire sur les dividendes. Soumis à un prélèvement forfaitaire unique de 30%, les dividendes font l'objet d'une déclaration spécifique en case 2CK, où seul le montant de l'impôt sur le revenu (12,8%) doit être inscrit, et non la totalité des 30%. Une erreur sur ce point entraîne une anomalie facilement détectable par le fisc. Enfin, il convient d'être vigilant quant aux crédits d'impôt déclarés. Les dépenses ouvrant droit à un remboursement sont particulièrement scrutées par l'administration fiscale. Déclarer des montants disproportionnés expose le contribuable à un contrôle immédiat.