2021, l'année de transition pour le commerce en ligne
En cette fin d'année 2021, l'économie mondiale n'a pas manqué de défis. La pandémie, dont nous ne parvenons toujours pas à entrevoir la fin, les multiples crises des chaînes d'approvisionnement mondiales, ou encore l'incertitude des marchés, ont tenu le monde entier en haleine. Cependant, les indicateurs économiques, notamment en France, semblent bel et bien redémarrer et se rapprochent progressivement des valeurs pré-pandémiques.
Bien qu’il soit encore trop tôt et trop compliqué d'évaluer les implications de cette crise aux multiples facettes (sociales, sanitaires et économiques), tout semble indiquer que l'une des principales clés de la survie de l'économie mondiale est l'accélération de la digitalisation. En quelques semaines, et dans certains cas comme l'éducation en quelques jours, nous avons réalisé une transition vers un modèle 100 % numérique de manière subtile et efficace, réalisant par la même occasion un saut qui aurait pu prendre des années.
L'un des principaux indicateurs de cette évolution se retrouve dans les chiffres du commerce en ligne. Rien qu'en 2020, 1,82 milliard de transactions en ligne ont été réalisées en France, ce qui constitue un record absolu et une augmentation de plus de 5,8 % par rapport à 2019. Cette tendance se poursuit, en témoignent les premières données consolidées pour 2021, qui s'établissent au premier trimestre à 29,1 milliards d'euros dépensés sur la toile, puis ont progressé de 24,9 % entre avril et juin 2021 avec un chiffre d’affaires de 32,4 milliards d’euros.
Les supermarchés ont doublé leur chiffre d'affaires en un an seulement, tandis que les grands magasins, les boutiques de mode spécialisées et les restaurants se sont imposés comme les principales branches d'activité du secteur du e-commerce. Pour toutes ces raisons, Packlink a souhaité analyser la façon dont cette transition digitale a affecté les habitudes de consommation des Européens.
L'étude, menée auprès de plus de 5 000 utilisateurs en France, en Italie, en Espagne, en Allemagne et au Royaume-Uni, a confirmé que le digital est devenu le support d’achat de prédilection chez les Européens. En août 2020, une étude menée par Fevad révélait également que la France représentait le 2ème marché e-commerce d’Europe, après le Royaume-Uni, 9 français sur 10 déclarant avoir réalisé au moins un achat en ligne sur les 12 derniers mois (source YouGov).
Après le décollage observé en 2020 et la stabilisation qui a suivi, une nouvelle réalité s'ouvre à nous et marque définitivement la manière dont les entreprises et les consommateurs interagissent. Certaines tendances et certains changements se profilent dores et déjà à l'horizon.
Par exemple, les petites et moyennes entreprises du pays ont entamé une transition vers un modèle hybride de boutiques à la fois physiques et en ligne Cette hybridation leur permettra ainsi d’élargir leur clientèle de manière exponentielle sans renoncer à un espace physique.
Enfin la durabilité et l'impact environnemental des colis et des livraisons prennent de plus en plus d'importance lorsque les utilisateurs doivent choisir une entreprise, ce qui va sans aucun doute accélérer la transition du secteur de la logistique. Et qui sait jusqu'où nous pourrons aller avec la mise en œuvre de nouvelles technologies qui deviennent aujourd'hui une réalité, comme l'intelligence artificielle ou la 5G. Cela ne fait que commencer.