Il était une fois… l’informatique décisionnelle et les réseaux sociaux
D’après une étude de 2010 du cabinet de conseil McKinsey, seuls 28% des dirigeants estiment que la qualité des prises de décisions stratégiques dans leur entreprise est correcte. Ce chiffre pourrait-il être amélioré par la nouvelle génération de l’informatique décisionnelle, dite sociale ?
Cela n’a plus de secret ! La performance business de l’entreprise exige un pilotage précis, réactif et collaboratif dans tous ses secteurs d’activité. La mise à disposition de l’information au bon moment aux bonnes personnes est un facteur essentiel de cette réussite.
La Business Intelligence à
l’heure du 2.0
Afin
de favoriser les échanges sur les indicateurs, la diffusion et l’enrichissement
des données, les principaux éditeurs de BI souhaitent offrir une dimension
réseau social et collaborative à leurs outils: réseaux sociaux grand public,
réseaux sociaux professionnels, microblogging, blogs ou RSE (Réseaux sociaux
d’entreprise).
Pour
le cabinet d’étude Gartner, il s’agit même d’une tendance qui va s’amplifier
dans les années à venir: les estimations précisent que, d’ici 2013, 15% des
projets BI présenteront une combinaison entre outils de collaboration, réseaux
sociaux et fonctions décisionnelles.
Une nouvelle étape dans la démocratisation
de la BI
Les
objectifs sont multiples:
* identifier et assembler les salariés, les
informations et les analyses nécessaires à une prise de décision;
* permettre
aux participants de bâtir et d’échanger sur divers scénarios;
* diminuer les
effets des inclinations personnelles, du refus à prendre en compte certaines
informations ou de la tendance à minimiser les effets de bord de telle ou telle
décision;
* gagner en transparence sur les prises de décisions en gardant une
trace des éléments qui les ont amenées;
* relier la décision à ses
effets réels afin de ne pas répéter des erreurs.
La
version Business Object 4.0, par exemple, a pris en compte cette irruption des
technologies 2.0 à côté de la BI. Cette version permet de prendre en compte et
d’analyser les contributions des salariés, leurs ressentis au travers des
discussions des réseaux sociaux internes, blogs…
La
possibilité de partager les informations au sein d’environnements collaboratifs
et sociaux permet donc de démocratiser la prise de décision en entreprise, mais
aussi de mettre en place une organisation davantage participative : un
processus qui n’est pas toujours simple à mettre en oeuvre.