Les Web Agencies peuvent-elles encore être indépendantes ?
L'intégration des Web agencies serait-elle la seule voie de croissance des agences de communication ? Pas si sûr. Une enquête Panel On the Web nous amène à plus de réserve et de pondération.
Faut-il pour autant en conclure que la messe est dite pour les agences indépendantes ?
La fin des agences indépendantes
Bonne nouvelle pour le secteur : cette étude nous apprend que les annonceurs souhaitent investir toujours plus sur les nouveaux médias, en privilégiant le buzz marketing, le e-commerce et la mise en relations avec leurs prospects/clients. Par ailleurs, les rapports entre les annonceurs et les agences, sont, de l'avis des premiers, globalement satisfaisants, tant au niveau des prestations que des relations.
Mais un point a tout particulièrement attiré mon attention : 52 % des annonceurs se tourneraient vers une agence indépendante spécialisée Web pour les accompagner dans les 3 à 4 prochaines années, contre 24 % vers une filiale Web d'une grande agence de communication, et 24 % vers une agence spécialisée en marketing services.
A l'heure où on ne parle plus que de dispositifs 360°, de multi canal, de campagnes on et off-line gérées au niveau mondial, l'intention de la majorité des annonceurs est claire : faire appel en priorité à des indépendants, spécialistes du Web pour les accompagner dans leur communication online.
Pour nous, cela signifie que notre indépendance, sans être une fin en soi, n'est pas un frein dans le développement de notre agence.
Cela vous paraît évident ? A force d'entendre le contraire, je commençais à en douter. Quand on voit le nombre de rapprochements depuis le début d'année - rien que pour la France : Duke, Business Interactif et la semaine dernière encore Nextedia - on ne peut que se poser sérieusement la question.
Pourtant, c'est bien ce modèle qui, pour l'instant, semble être le plus apprécié des annonceurs. Sans donc préjuger de l'avenir, l'étude de Panel On the Web nous amène à plus de réserve et de pondération dans les prévisions sur l'évolution de nos métiers."
Wcube, sur une perception anticipatrice du marché que l'on doit à son PDG Thierry Vandewalle, avait conquis nombre d'administrations avant même que l'on observe qu'elles s'orienteraient toutes vers les logiciels "Libres".
Thierry Vandewalle est un "entrepreneur" typique. Il invente d'abord, fait des erreurs parfois, mais renaît ensuite. Rappelons nous le premier site d'aide à la navigation pour les internautes perdus avant que Google ne domine le marché des moteurs de recherche - eQuesto. Le site proposait : "appelez nos experts". Une bonne idée mais qui n’a pas marché. Mais la revanche n’était pas loin.