JO 2024 : les meilleures stratégies pour réussir vos campagnes
Les Jeux olympiques de Paris approchent à grands pas. Chaque nation envoie ses meilleurs athlètes pour tester et dépasser les limites humaines.
Les événements sportifs attirent des centaines de millions de spectateurs et suscitent des émotions avec une énergie démultipliée. La signalisation sportive, les logos sur les maillots et la publicité tout au long des compétitions représentent des opportunités uniques pour les annonceurs du monde entier.
Pour réussir cependant, le marketeur doit disposer du même talent que l’athlète olympique médaillé d’or et maîtriser des compétences comparables à celles d’un décathlonien, expert dans de multiples domaines.
Pour décrocher la médaille d’or, vous devez être créatif, savoir combiner différents canaux, parvenir à des résultats tangibles et offrir une expérience utilisateur sans faille.
Voici les stratégies gagnantes pour réussir votre campagne durant les JO 2024.
Offrez du contexte et des expériences fluides
Tout le monde n’aura pas le luxe de disposer d’un budget de 150 millions d’euros pour afficher sa marque pendant les Jeux olympiques, et même si c’était le cas, vous auriez intérêt à le faire correctement pour le justifier.
Pour être efficaces, les publicités doivent répondre à deux critères : être en phase avec ce qui se passe et assurer une expérience omnicanale fluide. Sur ce point, vous devez vous assurez que l’expérience de navigation entre votre application et tous les autres canaux en votre possession (e-mail, recommandation, réseaux sociaux, web…) soit le plus fluide possible.
Vous pouvez par exemple vous servir de deep links pour connecter votre audience d’un point A à votre application sans friction tout en collectant des données first party afin d’optimiser davantage l’expérience.
Obtenez les meilleurs assets créatifs avec l’IA
Lorsque la concurrence est forte sur la scène mondiale, vos créations doivent être tout simplement impeccables. Cette année, vous pouvez tirer le meilleur parti de l’IA tout au long du cycle créatif pour mieux vous en sortir. L’IA permet aux annonceurs de changer de cap créatif en générant de nouvelles idées de manière itérative et efficace, en testant les créations et en mesurant leurs résultats.
Des outils comme Midjourney et Stable Diffusion (et dans un avenir très proche, Sora) ont bouleversé l’exécution créative. De plus, l’IA générative s’avère désormais également très efficace dans le processus de brainstorming autour des concepts que vous trouvez. Demandez à votre IA de mélanger les idées et d’en créer de nouvelles sur la base de campagnes existantes. Sachant bien entendu qu’il ne s’agira là que des points de départ, des pistes, le vrai génie venant de la créativité humaine.
L’IA peut aussi être votre alliée pour améliorer la qualité de vos assets créatifs grâce à la mesure et à l’optimisation. Elle peut faire correspondre des points de données que l’humain pourrait manquer et analyser des scènes et des éléments d’une création de manière hyper granulaire.
L’asset sort imbattable quand l’analyse tient compte des données de performance, telles que les installations par mille impressions (IPM) ou la rétention. Par exemple, grâce à l’IA on constate que les publicités qui combinent le gameplay, l’animation et le contenu généré par l’utilisateur offrent de meilleures IPM.
Attirez les consommateurs à travers un parcours omnicanal
Il est plus important que jamais de créer des parcours à travers de multiples canaux, supports et devices afin de développer les conversions. Nous savons tous que l’entonnoir linéaire n’existe pas. Il y a autant de parcours que d' envies et d' humeurs. Comme nous passons constamment d’un point de contact à un autre, nous devons nous assurer de toucher les utilisateurs là où ils se trouvent tout en faisant le lien entre ces différents points.
Pour ce qui est des parcours mobiles, la mesure des vues et des clics ne suffit pas, car vous devez saisir la richesse de l’engagement des utilisateurs. Notre secteur évolue rapidement pour répondre à ce besoin. En voici trois exemples :
- Engaged view chez Meta : comptabilise et optimise les personnes qui regardent les publicités vidéo pendant au moins 10 secondes (ou 97 % de la durée de la vidéo si elle est inférieure à 10 secondes) et qui convertissent en 24 heures.
- Engaged View-Through Attribution (EVTA) chez TikTok : mesure les conversions qui ont lieu après qu’un utilisateur a regardé une publicité pendant six secondes ou plus mais n’a pas cliqué puis a converti dans la fenêtre d’attribution (maximum sept jours).
- Types d’engagement enrichis : accorde des priorités différentes aux différents types d’engagement pour leur donner du poids dans la logique d’attribution. Les voici : pré-chargement, clic pour télécharger, click-to-app, clic engagé, vue engagée, vue et écoute.
Au-delà du mobile, l’annonceur a tout intérêt à considérer des canaux alternatifs comme l’affichage (OOH et DOOH) et la CTV. Les panneaux d’affichage, les arrêts de bus et les supports de marketing physiques restent des moyens incroyablement efficaces.
Quant à la CTV, les études démontrent que les téléspectateurs connectés sont les plus engagés, en particulier lors des grands événements sportifs. Sur la CTV, les annonceurs peuvent segmenter les audiences à grande échelle grâce à la publicité programmatique, qui garantit la diffusion à l’endroit et aux moments optimaux, maximisant ainsi l’impact et les performances sans intermédiaire coûteux.
Testez le commerce media, nouvel horizon de la publicité digitale
Le commerce media a généré un chiffre d’affaires de 200 milliards de dollars depuis sa création il y a cinq ans, selon Adexchanger. C’est énorme quand on se souvient que le search a permis de capter 285 milliards de dollars en 25 ans.
En commerce media les entreprises agissent en tant qu’éditeurs. Une stratégie valorisée par l’essor de la protection de la vie privée qui met sur le devant de la scène les données first party.
Mais le commerce media ne réussit que si les données, mesurées avec précision, sont partagées en toute sécurité entre les marques et les retailers d’une manière qui ne porte pas atteinte à la vie privée des shoppers. Avec l’aide des data clean rooms notamment, les annonceurs peuvent saisir cette opportunité dès aujourd’hui.